La période actuelle est riche en évènement sécuritaire dans le monde informatique : le CanSecWest réunit des hackers avides de casser du Mac, des smartphones et des navigateurs.

À ce petit jeu, le navigateur Chrome de Google s'en sort pas si mal puisque les pirates n'ont guère trouvé de faille exploitable dans le temps imparti.

Peut-être parce que Google a étudié sérieusement la question, il publie en effet ces jours-ci le Browser Security Handbook, un gros ouvrage à l'intention des spécialistes qui traite de la sécurité des naviagteurs.

Selon Silicon.fr, Opera sort particulièrement bien son aiguille du jeu de tests de Google :

Il est difficile de classer les navigateurs web d’après les résultats décrits dans cet ouvrage, les paramètres étant bien trop nombreux. Toutefois, les choix effectués par les ingénieurs d’Opera semblent judicieux, le navigateur de la compagnie affichant un nombre conséquent de bons points.

Je vous parlais déjà de sécurité des navigateurs en juillet 2006. Les graphiques de Secunia étaient suffisamment parlants pour que vous constatiez par vous-même qu'entre les versions de l'époque de Mozilla Firefox, Internet Explorer 6 et Opera, c'était bien le navigateur norvégien qui pouvait se targuer d'être le moins concerné par les failles.

Bientôt trois ans après et malgré l'arrivée sur le marché de nouveaux navigateurs performants, les choses n'ont pas changé et le rapport de Google le confirme.